L'humour à la pêche

Hi.

Buzhug a investit dans un nouveau support de cannes pour ses pêches futures   

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Lorsqu'on lance, il faut toujours accompagné son geste jusqu'au bout   

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Chan.

Hi Jean-François.

Je me suis tapé 5 ou 6 kilomètres de marche, avec d'autres, sur une plage de sable sur le secteur de Biscarrosse, pour un championnat de France à la fin des années 80. C'était en septembre, mais il y avait un temps orageux très chaud et nous portions des waders en néoprène. Bref nous mijotions à feu doux, un peu en colère que personne nous ai prévenus qu'il faudrait marcher autant

Les organisateurs et les pêcheurs locaux étaient transportés, quant à eux, en 4x4. Un peu avant la fin du championnat je suis allé trouver le président du club organisateur pour le prévenir qu'il était hors de question de refaire le chemin de retour à pied, car dans mon club il y a avait quelques vétérans dont un approchait, à l'époque, des 80 ans. J'ai du être assez convaincant - ou mon poing lui a paru assez gros - car on nous a prévenu de rester sur place à l'issue du championnat, des voitures 4X4 viendrait nous chercher, ce qui fur fait.

C'était de bonne guerre de laisser les pêcheurs de l’extérieur se crever à la marche, après une telle randonnée tu avais forcément moins de jus pour pêcher, mais pire, cela faisait également suite à une tricherie. En effet, avant la première manche des locaux étaient venus ensabler des têtes de sardines dans le sable à marée basse, mais manque de chance au tirage au sort, majoritairement c'était des non locaux qui étaient tombé sur les zones strouillées. Au matin, ce n'est pas sans surprise que nous avons appris que les organisateurs avaient refait un second tirage au sort entre eux, d'où mon coup de colère à l'issue de la première manche de ce championnat et ma demande expresse, très appuyée verbalement, du rapatriement de mes ouailles par véhicules.

Mais j'ai aussi fait des parcours aussi longs que ça sur des dunes et sur des plages Bretonnes, mais sans retour en 4x4

Chan.

Hi.

Dans les années 90 je pêchais en début de soirée avec un ami sur la plage du Vougot entre Guissény et Kerlouan. Cette plage immense dans un secteur quasi désertique est bordée par une large dune avec des 2 grands parkings souvent occupés par des gens qui voyagent. On commence à pêcher, mais rapidement nous nous sommes retrouvé entouré par une bande de gamins assez basanés pour ne pas être confondus avec des Bretons typiques.

Les gamins commencent à mettre leur souk en fouillant dans notre matériel ce qui a eut pour effet d’énerver mon collègue qui a lâché une gueulante avec des termes bien choisis. Cela a eut pour effet, dans un premier temps, de faire fuir les < morbaks >, avant qu'ils reviennent avec leurs parents, au bas-mot une bonne douzaine d'adultes visiblement en bonne santé et prêts à en découdre.

Avant que la discussion s'envenime, j'ai pris un pique support de canne et je leur ai dis que certainement que nous allons prend plein les tronches, mais je n'ai pas l'intention de me laisser faire, donc nous pourrions faire un pow wow avant de nous cogner dessus, histoire de voir les causes de notre différent, ce qui fut fait.

Visiblement les gamins avaient dit à leurs parents que nous les avions agressés alors qu'ils se tenaient tranquilles à côté de nous. J'ai expliqué que mon pote avait pété les plombs parce qu'ils avaient commencé à fouiller parmi notre matos. Finalement les manouches ont cru à notre bonne foi et le calme est revenu sur la plage et un certain nombre d'entre eux est resté pêché avec nous pendant toute la nuit.

Finalement, ça c'est bien arrangé, mais lorsque j'ai vu le groupe de manouches énervés se pointer, mentalement j'ai commencé à compter les dents qu'ils me restait  

Chan.